Désert médical : la région Centre-Val de Loire obtient 255 postes d'internes et un plan régional accéléré

Mi-mai, la région Centre-Val de Loire a appris qu'elle était exclue de l'augmentation du numerus clausus prévue pour la rentrée 2019. La mobilisation des élus contre cette mise à l'écart a en partie payé. 

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A la mi-avril, un arrêté publié au journal officiel annonçait une vague de soulagement pour les territoires comme pour les étudiants. Il prévoyait de relever de 10% le palier du "numerus clausus" (limitation du nombre d’étudiants admis en deuxième année de médecine), dès la rentrée 2019.

A la mi-mai, stupeur, la région Centre-Val de Loire, qui a pourtant la plus faible densité médicale de France, sera exclue de la mesure. Aussitôt, de nombreux élus se sont mobilisés pour interpeller le Premier ministre Edouard Philippe. "La mobilisation et l’engagement exceptionnels du Conseil régional du Centre-Val de Loire ne peuvent rencontrer l’indifférence de l’Etat", écrit alors le président de région François Bonneau. 
 


41 postes d'internat supplémentaires 


Cette mobilisation a en partie payé, puisque les députés de la région viennent de recevoir une réponse favorable d'Edouard Philippe. Ce dernier note que, si le retard de la région sur le numerus clausus avait favorablement évolué ces 10 dernières années, "cette évolution ne s'est pas répercutée sur le nombre d'internes en médecine, qui détermine le nombre de médecins finalement diplômés dans cette région et plus susceptibles de s'y installer."

Le ministre a donc intercédé auprès de ses collègues en charge de la Santé et de l'Enseignement supérieur pour l'ouverture de 41 postes d'internat supplémentaires en région Centre, dès 2019. Ce nombre passera donc de 214 places à 255. Le numerus clausus, lui, n'a pas été relevé. 

Il souhaite aussi que notre région bénéficie, en accéléré, du plan "Ma Santé 2022", avec notamment la facilitation de l'installation de jeunes médecins, ou encore la promotion des maisons de santé pluridisciplinaires. 
 
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